Vous souhaitez gagner un peu plus d'argent? Alors un flexi-job pourrait être la solution!

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Quelles sont les conditions ?

Pour les travailleurs : Vous devez avoir travaillé au moins en 4/5ème auprès d’un autre employeur pendant les trois trimestres précédents. Chaque trimestre, cette condition fait l’objet d’un nouveau contrôle.

Pour les pensionnés : Être pensionné à la fin du 2ème trimestre qui précède le trimestre du flexi-job. Example : Si par exemple vous voulez commencer à travailler le 1er janvier 2019, vous devez avoir pris votre pension avant octobre 2018.

Les conditions sont automatiquement contrôlées avec la déclaration Dimona. Si vous recevez la mention « Dimona acceptée », cela signifie que les conditions sont remplies.

Quels sont les documents à établir ?

Il est préférable d’établir un contrat–cadre qui contient un certain nombre de mentions obligatoires comme l’identité des parties, la rémunération flexible, une description succincte de la fonction, les conditions, les modalités et le délai auxquels est soumis le flexi–contrat, etc.

Un contrat de travail est également conclu, qui peut être établi par écrit, mais aussi être verbal. Ce contrat peut être à durée déterminée mais aussi s’appliquer à un travail déterminé, à temps plein ou à temps partiel, avec un horaire fixe ou variable.  

À combien s’élève la rémunération du flexi-job ?

Le minimum légal est de € 10,28 par heure (en 2020), ce qui correspond à un salaire de € 9,55 et à un pécule de vacances de € 0,73 que vous recevez en même temps. Vous pouvez toujours négocier une rémunération plus élevée.

Si vous travaillez un dimanche ou un jour férié dans l’horeca ou le commerce de détail, une prime supplémentaire doit vous être versée. Cette prime est un montant déterminé ou un pourcentage déterminé du salaire en fonction du secteur d’activité. Des indemnités complémentaires, comme les indemnités qui sont dues en vertu d’une Convention collective de travail, sont possibles ainsi que d’autres avantages de toute nature (les flexi-indemnités).

Le travailleur ne doit payer ni cotisations sociales ni impôts sur ce flexi-salaire. Le salaire brut = le salaire net. Ce flexi-salaire ne doit par conséquent pas non plus être mentionné dans la déclaration d’impôt. En revanche, il vous permet de bénéficier de droits sociaux.

L’employeur est quant à lui tenu de payer une cotisation patronale spéciale de 25 %. Le même taux de 25 % s’applique également aux suppléments éventuels payés pour le travail du dimanche et des jours fériés ou le travail de nuit.

Il n’existe aucune limitation quant au nombre d’heures prestées sous la forme d’un flexi-job, et pas de limite non plus quant à la rémunération accordée.

Obligations concernant la Dimona et les prestations

Une déclaration Dimona FLX doit être établie à l’entrée et à la sortie du service. Cette déclaration s’effectue au plus tôt un mois avant le trimestre du flexi-job et au plus tard lors de l’entrée en service.

En cas de contrat de travail verbal, l’employeur doit, pour chaque jour où il emploie le travailleur, faire une nouvelle déclaration Dimona mentionnant l’heure de début et l’heure de fin.

En cas de contrat de travail écrit, l’employeur établit une seule déclaration Dimona pour l’ensemble de la période du contrat, mais au moins une fois par trimestre (!).

En aucun cas, une déclaration Dimona tardive n’est autorisée, sous peine de voir l’emploi non accepté.

Quels sont les secteurs où les flexi-jobs sont possibles ?

Comme on l’a déjà indiqué plus haut, les flexi-jobs ne sont autorisés que dans le secteur de l’horeca et du commerce de détail. Nous visons donc les supermarchés, les boutiques de vêtements, les bouchers, les boulangers, les coiffeurs,...  

Conclusion

Il s’agit d’une solution idéale si l’on veut se procurer un revenu supplémentaire ou si l’on veut étoffer ses effectifs. Il n’existe aucune limitation quant au nombre d’heures. Il est également possible de faire plus d’un flexi-job et même de le faire pendant les jours de congés que vous prenez chez votre employeur permanent. La formule est fiscalement avantageuse tant pour l’employeur que pour le travailleur. L’inconvénient pour l’employeur est la paperasserie administrative.

Le travail complémentaire peut donc s’effectuer au grand jour, sans perte de salaire, ce qui est bon pour les employeurs qui peuvent ainsi faire face aux pics d’activité dans leur entreprise.

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Heidi Vergauwe

Payroll & HR Advisor dévouée, méticuleuse, toujours prête à faire l’extra (s)mile!